Calligraphie

Avant la démocratisation de l'imprimerie de Gutenberg, les moines copistes tenaient une part importante dans l'édition des manuscrits du moyen-âge. Souvent ornés d'enluminures, les copistes réalisaient de belles calligraphies pour ces ouvrages qui étaient parfois des oeuvres d'arts destinés aux plus riches.

 

Insallée sous un pavillon, munie de sa plume légère, Dame Guinevere calligraphie alphabets et lettrines utilisés tout du long du moyen-âge. Vous découvrirez à ce stand, l'alphabet onciale utilisé du IIIe au VIIIe siècle, les minuscules carolines instaurées vers 780 sous Charlemagne, l'écriture gothique (forme d'alphabet latin) pratiquée du XIIIe au XVe siècle ainsi que les encres et leurs secrets de  conceptions.

Entre le Xe et le XVe siècle, les métiers de copiste, enlumineur n'étaient pas forcément réservés aux religieux masculins, les réligieuses étaient aussi habiles que les moines pour réaliser calligraphies, lettrines et enluminures. Vers la fin du moyen-âge, ces arts se sont ouverts aux laics et l'on commença à voir apparaître de plus en plus de manuscrits dédiés aux sciences, à la philosophies, aux savoirs en général...